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La question du rôle de l’intelligence artificielle (IA) dans nos sociétés modernes était au cœur d’une table ronde tenue à l’Assemblée nationale du Québec le 22 mars 2024, autour du thème « La politique à l’ère de l’intelligence Artificielle ».

Lors de cette rencontre, plusieurs experts ont partagé leurs analyses sur les défis que pose l’IA aux institutions publiques, aux normes sociales et conséquemment, leur incidence sur les mécanismes démocratiques.

Animée par Guillaume Lamy, cette discussion a permis d’aborder des problématiques complexes avec beaucoup de profondeur et de nuance.

La Dre Catherine Ouellet a souligné l’importance d’une vigilance accrue face aux biais cognitifs et discriminatoires présents dans les systèmes d’IA, souvent hérités des données sur lesquelles ils sont entraînés.

François Boucher a insisté sur le fait que l’IA, loin de créer de nouveaux problèmes, tend surtout à amplifier les inégalités sociales déjà existantes.

Le Professeure Karine Gentelet a, quant à elle, mis l’accent sur la nécessité d’un encadrement élargi de l’IA, qui dépasse le seul cadre politique pour inclure l’ensemble des dimensions sociales, culturelles et éthiques.

De mon point de vue, partagé lors de l’échange, l’intelligence artificielle agit aujourd’hui comme un révélateur : elle reflète nos structures sociales, nos préjugés et notre histoire collective. Elle reproduit les inégalités que nous avons construites.

Evidemment, cela soulève une question fondamentale : doit-on tenter de corriger ces biais de manière purement technique, ou repenser plus largement les conditions sociales qui les informent ?

Ce débat reste ouvert, mais une chose est claire : la réflexion sur l’intelligence artificielle ne peut être dissociée de celle sur la société et ses acteurs.